Par contre
toujours pas
d’abri pour
attendre avant
la course , ceci
alors que les
bus nous
déposent au
départ très en
avance.
Pour nous
réchauffer les
organisateurs
avaient bien
déposé des
billots de bois
qu’ils
allumaient avec
un chalumeau
mais peu de
monde
se pressait
autour car la
fumée nous
intoxiquait un
peu. Par contre
au jour levant
ces rangées de
troncs d’arbres
incandescents
donnaient un
aspect assez
sympa.
Le gigantisme encore et toujours ; gigantisme déjà par le nombre de concurrents ( plus de 11 000 ) et les ballets incessants de bus qui conduisent les candidats au départ (puisque la route est fermée à la circulation).
Gigantisme par l’aire de départ qui occupe tout le bout des lacs gelés (ah si les organisateurs de la Foulée Blanche pouvait faire de même dans la plaine au lieu de persister à nous faire partir devant le foyer de fond !) avec plus de 8 vagues de départ, et des couloirs spéciaux (sur la droite) pour les féminines.
Chaque vague (hors élite) était d’ailleurs gigantesque et chacune comptait à elle seule plus de concurrents qu’une seule Foulée Blanche !
Les revers du gigantisme
Vu le nombre de
participants, de
nombreux
concurrents
arrivent très
tôt pour poser
leurs skis sur
la ligne de
départ le plus
haut possible,
ceci avant
d’aller tenter
de se mettre au
chaud….. mais
quand on
revient, il faut
retrouver ses
skis dans la
forêt de
planches au sol
(voir les
impressionnantes
photos ci
dessous! ) et
j’ai encore en
mémoire un
concurrent qui
était paniqué
à moins de 2
minutes du
départ et qui
cherchait ses
skis de marque
rossignol en
criant (avec
l’accent
allemand et en
insistant
fortement sur le
g… ) « Rosiguenol »,
« Rosiguenol ».
Le bon conseil
est donc de
mettre par ex
une baudruche
gonflable ou un
petit drapeau
sur ses skis
pour les
repérer.
autre problème, les sacs vestiaires sont à déposer dans le bon camion…. mais ils ne sont pas disposés dans l’ordre, ni par ligne d’ailleurs ! donc j’ai passé 5 minutes à trouver le bon camion. Et il faut se souvenir de son numéro car à l’arrivée c’est auprès de ce même camion qu’on récupère son sac…. bien sûr je n’avais pas noté le numéro du camion et rebelotte à l’arrivée !
Malgré la largeur de l’aire de départ, vu la platitude des lacs, il n’y a aucune sélection et on skie en peloton jusqu’à la première difficulté sans presque possibilité de doubler, ceci malgré la largeur de la piste…. donc prendre son mal en patience et essayer de profiter des paysages magnifiques.
Je déconseille toutefois d’emporter de beaux bâtons car ça bastonne pendant presque 13 km (lieu de la 1ere cote) et les suisses allemands sont assez « agressifs » sur les skis.
l’Eternel bouchon de la 1er cote
Elle n’est pourtant pas bien longue, mais assez raide et étroite ce qui fait que les vagues s’entassent dessus puisque les 13 premiers km sont entièrement plats. Donc à moins de prendre un départ canon dans sa vague, on sait qu’on sera au mieux « très ralenti » et au pire bloqué plusieurs minutes (cette année étant en Elite C je n’ai attendu qu’environ 1 minute). Il me semble toutefois que c’était sur le coté droit que ça passait le plus vite ( à vérifier).
La descente des matelas
La bien nommée ! est toujours à aborder avec prudence car remplie d’ornières et surtout de chicanes mobiles constitués par des concurrents qui ont exagéré leurs capacités en descente et qui tombés . On arrive ensuite au semi-marathon avec passage à Pontresina et son virage en épingle à cheveu qui nous envoie sur un long profil plat descendant où on avait le vent de face.
Des flashes sur tout le parcours !
non pas des flash de radars…. mais la société qui commercialise les photos des concurrents qui avait installé des flash sur pied géant à au moins 6 endroits et ça crépitait un max alors qu’on était en plein jour et avec un magnifique soleil.
En plus lors d’un point de prise de photo j’ai eu l’impression que les photos se faisaient en « automatique »
La limite du
business semble
avoir été
atteinte car
trop de
professionnalisme
(et de
mercantilisme)
fait perdre du
charme à
l’épreuve… mais
si les coureurs
achètent ensuite
les photos ça
continuera, aux
participants de
choisir !
Garder quelques forces pour la fin
Car après ces
parties planes
la fin est
légèrement
vallonnée et
avec des dévers
un peu pénibles.
On plonge
ensuite vers le
stade d’arrivée
et ses courbes
en S, le sprint
final en plat
montant plus
sélectif qu’il
n’y parait.
Une aire d’arrivée qu’on a hâte de quitte
Une fois qu’on a récupéré sa médaille commence le parcours du combattant : il faut monter des escaliers métalliques avec ses chaussures de fond, retrouver son sac, se changer sur un terrain à peine gravillonné ou la terre apparait par endroits et aucun banc….ni de douches.
Si les stands de boissons sont nombreux, la nourriture à l’arrivée est quasi inexistante (rien à voir avec le vrai repas offert par la Transjurassienne, ceci malgré le prix élevé de l’inscription à L’Engadine). Quand à la garde des skis…elle est payante !
Donc on prend vite son ticket pour monter dans le train du retour (train bien confortable ou on peut enfin s’assoir) et rejindre son hotel.
Au total:
- une épreuve mythique
sur les lacs gelés dans
un cadre de toute beauté |