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Le temps joue en notre défaveur
 

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Ecrit le 4 septembre 2017 par Gilles Grindler

 
                          Le temps joue en notre défaveur !

Masters toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

 

Il y a le temps qui se réchauffe. Voilà un bon moyen d’économiser notre facture de chauffage. Il faudra en contrepartie augmenter votre consommation d’essence afin de vous rendre sur vos lieux d’entrainement. La neige deviendra une denrée rare. Votre passion subira les affres de rayons solaires à l’apogée de leur forme.

 

Il y a le temps qui passe. Qui marque d’une douleur toute nouvelle chacune des années qui s’écoulent. Le Petit Poucet avait marqué de pierres blanches le chemin à retrouver. Le temps a fait de même. Il ne voulait pas perdre du temps histoire de nous porter illico-presto au terme de notre route.

 

Il y a le temps des malentendus. Ceux qui font que nous jugeons, blâmons, critiquons, comparons sans faire preuve de la moindre tolérance, et parfois de la moindre compétence ! Heureusement nous sportifs, possédons la recette miracle pour détourner notre attention en direction de notre essentiel, l’activité physique.

 

2017/2018

l’heure de la rentrée a sonné. Les bilans ont déjà été tiré et l’attention se tourne vers demain. Oui mais qu’avons-nous retenu d’hier ? En faisant le tour des championnats du monde, tous sports confondus, je reste amer. Annie Ponsonnet part en Slovénie aux mondiaux d’aviron. Ils seront 4700 rameurs. Odile Lagarde participe aux mondiaux de natation. Ils sont plus de 5000 nageurs sélectionnés. Aux championnats d’athlétisme ils étaient plus de 10000 à Lyon. En cyclisme ils se retrouvent 2500 après sélections. Tous les sports que j’ai pu voir affichent des effectifs bien supérieurs au notre. Les résultats et les calendriers sont disponibles sur internet à travers les sites fédéraux, les sites dédiés aux masters (mondiaux) et aux sites créés par les intéressés. Une abondance d’informations qui fait plaisir à voir. Une dynamique qui se marie parfaitement avec le besoin actuel de fuir les contingences d’aujourd’hui. L’objectif : le sport/santé. J’aurai aimé créer un site dédié aux Masters tous sports confondus. Chacun d’entre nous court grimpe, ski, nage, pédale … et il est toujours plaisant de suivre la trajectoire de nos connaissances.

2017/2018 – Le bilan est un arrêt sur image. Une base à partir de laquelle on construit sa maison.

 

-Les « Frances » ont permis de rassembler l’ensemble des Masters habituellement présents. Le Massif Central n’a pas été à la hauteur de sa réputation, mais ce n’est que partie remise. Merci à tous les organisateurs qui ont permis de fédérer notre famille autour de pistes exigeantes et magnifiques et des tables auberges parfaites alliées a l’effort d’altitude. Le Markstein fera pari des grands crus ! Rendez vous à Bessans fin mars 2018.

 

-Klosters /Davos fut aussi un grand moment où la confrontation entre nations demande une habileté qui semble croitre de façon exponentiel d’année en année. A moins que je vieillisse plus vite que d’autres ! Bravo à tous d’avoir vaillamment défendu nos couleurs nationales. Je pars à Beitostolen fin septembre afin de préparer les mondiaux 2018 à Minneapolis, de Beitostolen 2019, de Cognes 2020, 2021, et Les Saisies 2022.

 

-Les différentes courses organisées par la FFS ont-elles aussi permis de nous retrouver tout au long de l’hiver. On ne peut décemment faire un bilan en occultant les épreuves qui nous entourent. Elles sont révélatrices d’un certain nombre de symptômes plus ou moins alarmant qui nous concernent tous. Les effectifs baissent. La faute à la neige ? Chacun aura tout loisir de répondre à cette question. Les trails rassemblent des milliers de compétiteurs. Les traversées de lacs en eau vive attirent des milliers de nageurs. Les cyclosportives sont prises d’assaut. Qu’avons-nous de moins pour être les seuls à la décroissance. La faute à la neige ? Les organisateurs se débattent dans une forêt de documents administratifs. Les clubs ont pour mission première de porter haut les équipes premières. Mais les autres nations aussi ! Faisons-nous suffisamment pour promouvoir notre sport ? Participer à une longue distance nécessite aujourd’hui (Très différent de 1975 à 1995) d’être compétitif. Délais, accueil, ambiance des mots qui peuvent paraitre désuets mais auxquels nous sommes particulièrement attachés. Organisateurs il n’y a pas de petits compétiteurs ! Je crois le répéter à chacun des comptes rendus. Bilan les effectifs fondent comme neige au soleil, quand il y en a !

 

-L’association reste la colonne vertébrale à laquelle nous raccrochons. Elle solidifie la structure et nous nous devons d’y être fidèles. Elle a parfaitement joué son rôle lors du dernier exercice. Toutes les idées restent les bienvenus. Je pense même qu’il serait bon de les rassembler, de les formaliser dans un document qui permettrait de le commenter  lors de réunions ou par internet.

 

-La FFS n’a jamais été aussi proche de nous. Mais c’est un secret pour personne les Fédérations ne roulent pas sur l’or. D’où la nécessité de nous prendre en main. Les subventions allouées sont conséquentes et nous pouvons dire que notre problème n’est pas financier, mais multiple. Je sais que notre présence dérange. Les efforts et c’est de bon aloi, sont destinés à l’élite. La masse, c’est comme l’écrin des bijoux, elle sert à mettre en valeur les champions.

 

-Il reste les initiatives personnelles. Les stages dont la plupart sont à mettre au crédit d’André Grob. Le dernier a eu lieu au Markstein et s’est déroulé fin août. A la Toussaint (2016), les masters se sont rassemblés à Ramsau, sur le glacier du Dachstein (Autriche) toujours sous la houlette d’André. D’autres ont skié sur le glacier de Tignes dans d’excellentes conditions. Puis en décembre à Prémanon, André Escoffier et Frédéric Badi ont apporté à leurs ouailles, connaissances techniques et gestion de l’effort. Ces initiatives s’avèrent très bénéfiques et demandent à être multipliées.

 

Après les Jeux Olympiques d’hiver la FFS fera paraitre un nouvel organigramme. Il y aura des changements.

Là aussi, faites vous connaitre afin de construire une toile d’araignée hexagonale, suffisamment dense pour n’oublier personne (Pyrénées). La Fédération Française de Ski pourra repartir pour une nouvelle olympiade pleine de promesse. A nous d’accompagner le mouvement initié par les instances dirigeantes en oubliant jamais que notre maillons et celui de la connaissance et du partage. Partir sans n’avoir jamais transmis, c’est n’avoir jamais existé.

 

Gilles Grindler

   
 

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