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Retour gagnant pour la Transju
 

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Ecrit le 13 février par Boris Petroff

   
 


Les premiers du classic en double poussée dans la montée de l'opticien !

 « C’est la plus belle Transju classique depuis le retour au classique, en 2005 ! » …c’est un expert de la TJ qui commente ainsi cette nouvelle édition de la TJ classique : c’est Michel Bouteraon, militant bénévole de la première heure de cette épreuve et qui la terminait ce samedi 12 février …. pour la 40ème fois (classique et patins confondus) !

 Et ce n’est pas moi qui le contredirai :

-          une météo royale : -10 pendant la nuit, histoire de bien geler les traces et garder intacte le peu de neige qui recouvre le massif, -4 à une demi-heure du départ, pas de vent et très vite une température positive au soleil … et un soleil majestueux donnant aux montagnes du Jura des allures magiques de carte postale.

-          des traces impeccables sur l’ensemble du parcours (à quelques très rares exceptions près dans les quelques passages plein sud et plein soleil) et une neige facilement fartée en Tube universel multigrade parsemé de tube violet. Pas même besoin de recouvrir de poussette ! Quelques descentes rapides mais finalement très acceptables, même pour des p’tits vieux, vue la douceur de la neige (…et le faible effectif de coureurs)

-          (hélas en effet) peu de concurrents : 390 attendus et seulement 350 partants. Et donc aucun bouchon, pas de souci pour doubler (…ou se faire doubler !). Une belle ambiance, avec beaucoup de concurrents « populaires » : comprenez qui ne se battent pas à coup de secondes et prennent le temps de se faire plaisir, de causer, de sourire ! C’est sans doute la dernière course en France qui peut se targuer du titre de « populaire ».

Cette reprise, après 2 années d’annulation pour cause d’absence de neige + Tétra + Covid, redonne courage et espoir pour les années prochaines. Et tant mieux ! Je m’étais, du reste, fait la même remarque après les Belles Combes et l’Envolée Nordique courues par une météo et une neige exquises. Tant mieux pour nous… et pour les organisateurs qui ont bien du mérite depuis des années pour croire en leur épreuve et …maintenir vivant notre terrain de jeu.

Au demeurant, ce n’est que quelques jours avant le départ que le Préfet du Jura a fini par accepter de se mettre au diapason avec son collègue du Doubs et d’autoriser les ravitaillements dans son département. Je me souviens que pour les Belles Combes il s’y était fermement (et efficacement) opposé. C’eut été un peu rude d’attendre Bellefontaine pour reprendre des forces !

 

Un parcours original avec un départ des Rousses mais qui fainéante durant 4 bons kilomètres autour des Rousses avant de passer la montée de l'opticien


Passé les 10 premiers, les autres gravissent  la montée de l'opticien en canard !..mais avec le sourire

puis viennet les beaux plats qui mènent à Bois d’Amont. La montée sur le Risoux fidèle à elle-même avec son coup de cul en quittant Bois d’Amont puis ses plats montants entrecoupés de courtes côtes sur une neige rapide (encore gelée) mais qui accroche bien le fart. Tiens, par parenthèse, beaucoup de concurrents en Skin : très bonne accroche et glisse presqu’aussi bonne que nous, les anciens qui fartons encore…


Le passage au chalet des ministres...bientôt la descente  !

La descente sur Bellefontaine, sans embouteillages, avec une piste bien préparée et une neige non glacée … le bonheur.

Chapelle (j’adore : rappelez-vous c’est là que j’ai porté mon premier dossard à skis, en 1979…) et la Combe des Cives. Un régal pour les adeptes de la double poussée (… dont je suis, à ma plus grande honte !).


le passage à Chapelle des Bois et les fameuses cloches

La Célestine et Pré-Poncet : d’habitude c’est la fin des côtes. Et bien, pas cette année : nous repartons sur Chapelle (vers la Pré d’Haut pour être plus précis) et découvrons une boucle de 4 à 5 km aussi belle… qu’animée : des vraies bosses, des descentes vives …que nous vivons avec un plaisir mitigé après 40 km à fond.

On retrouve tout de même la route et le Canyon, cette année (du moins le samedi en classique) bien large et dégagé.

Et c’est Chaux-Neuve. Une dernière bouclette d’un km et l’arrivée somptueuse au pied des tremplins (… que l’on ne voit absolument pas, trop attirés par la banderole « Arrivée »).

 

Chapeau les organisateurs : ce fut une course …bien charpentée (850 mètres de dénivelé positif pour 48.7 km à ma montre) mais variée, superbe, mêlant forêts et combes. J’ai adoré.

Bon pas d’arrivée à Mouthe (faute d’enneigement suffisant) et heureusement pas de détour-arrivée « chez Liadet » pour … afficher une arrivée à Mouthe. C’eut été absurde ! La légitime susceptibilité des élus de Mouthe passe, tout de même, après la sérénité des compétiteurs… et des bénévoles.

Déjà que les concurrents n’ont guère apprécié de devoir prendre une navette pour avoir le repas à Mouthe et (ou) une autre navette pour rentrer sur Les Rousses…

Et moins encore de n’avoir nul lieu protégé pour se changer : heureusement qu’il faisait soleil. Et que dire des embouteillages à Chaux-Neuve !

Un jour, peut-être, la Transju fera comme la Finlandia et renoncera à une Traversée (certes intéressante sur le principe mais nulle pour les skieurs… et les organisateurs). Rêvons….

Quant à moi, dont c’était la 21ème Transjurassienne, je n’ai jamais été aussi vite ! 3h24’ et 14.4 km/h de moyenne ! Je finis 167ème, sur les talons de l’ami Daniel Clerc (3h22) et devant des potes plus rapides que moi comme Michel Bouteraon, Jean-Yves Comby, Daniel Chaussard ou Gilles Perrin.


L'arrivée salvatrice... on va pouvoir se relacher et respirer calmement !

Et, cerise sur le gâteau, 1er des plus de 70 ans (sur …5).

Des amis je n’en manquais pas sur cette course et comment ne pas citer (notamment) Dominique Thiery toujours accompagné de son fils Stefan, Claire Moisy (ma reine du classique), Jean Quillot ou Patrice Turlan qui finit cette Transju malgré de très gros soucis de santé : une bonne préparation morale pour la Vasa qu’il doit courir dans 2 semaines.

Un retour gagnant … et la plus belle depuis longtemps.


Quelques masters bien connus avant le départ lors du test des skis

 

Mais je ne me suis pas inscrit sur la vraie, la skate du lendemain. Tant mieux, tant pis.

Dommage car les conditions météo étaient encore meilleures que pour notre classique : avec, EN PLUS, un chouette vent arrière de 30 km/h.

Dommage surtout car je ne croiserai pas mon nouvel ami, André Midol,l’un des 7 derniers sénateurs (vous savez : ceux qui ont fini toutes les TJ !). André, nous nous sommes connus, par le plus grand des hasards, la veille de la classique (le vendredi midi) grâce à Blablacar et sa fille Pauline que j’ai covoiturée sans savoir, évidemment, lorsque j’ai accepté de la transporter qu’elle pouvait avoir le moindre rapport avec le ski de fond et la TJ. Et réciproquement lorsqu’elle choisit mon auto pour relier Paris à Poligny !

Elle est belle la vie…


Boris Petroff vous salue bien !

   

et une mention spéciale pour l'affiche 2022 de la Transju car on restait sur une série globalement très moyenne
peut-être améliorer le nouveau logo car le sapin est au final assez peu signifiant, ou alors lui mettre des skis aux pieds et un bonnet sur le sommet ? ;-)

 

 

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