Le premier est la qualité organisationnelle qui a permis à toutes les délégations de vivre de magnifiques championnats du monde. L’accueil des bénévoles, toujours présents et disponibles, le nombre de tentes gigantesques, les pistes où le visuel a été un atout indéniable dans l’ambiance surchauffée qui a régné lors des courses, merci à tous ceux qui ont pris le temps d’encourager, la neige en abondance, des températures conformes à notre sport, des transports, des parkings parfaitement adaptés et une ville qui s’est mise à la disposition de ses championnats. Toutes les vitrines des magasins, décorées aux couleurs des Masters, une belle idée. Le banquet de clôture résume à lui seul la qualité de ces championnats. Un repas très copieux composé des spécialités locales, un décor somptueux avec des tables arrangées avec gout et la fête a pu se clore comme elle avait commencé, dans la joie et la bonne humeur.

Le deuxième, c’est le niveau sportif atteint lors de ces mondiaux. La présence de multiples champions olympiques et champions du monde, venus du monde entier (Allemagne, Russie et ex bloque de l’Est, Canada, Scandinavie, et surtout Italie), ont porté très haut la qualité des résultats. Un élément qui met plus encore en valeur la réussite de nos médaillés et d’André Grob en particulier. Si Bjorn Daehlie et surtout venu pour faire la promotion de sa marque de vêtement, Christian Zorzi a livré de belles batailles, battu par le Russe Chernov sur 10 kms, De Zolt Roberto, battu par Debertolis Bruno, Ivan Debertolis battu lui aussi, G.Franco Polvara (6 JO) l’un meilleurs temps, pourtant M5, Pierre Harvey 4^ème du 45 classique remporté par Englaro Giampaolo, Marco Albarello et tous les champions scandinaves dominés par une Finlande omniprésente. Un titre de champion du monde ne peut-être attribué qu’aux meilleurs de la planète.

Les 75 Français se sont battus avec fougue, tous transcendés par le port du dossard. Rentrer dans les 5, reste un exploit réservé à une poignée, dont Didier Boeglin, Duchampt Jean François, Pequignot Raymond, Escoffier André, Poncet Jean Pierre, Chopard Daniel. Pour les féminines l’analyse est rendue plus difficile par le manque de densité et l’outrageante domination des Russes.