
100 ans de
Vasa !!!

La
Vasaloppet fêtait cet hiver son centenaire ! Une sacrée belle jeune
fille…
Forcément
nous en étions.
Pourtant que
d’incertitudes toute l’année : avec le Covid, aura-t-on le droit de
quitter la France (et y revenir). Pourra-t-on se « réunir » en
intérieur : que ce soit pour prendre son dossard, boire des canons ou ne
pas se les geler dehors à Sälen en attendant le départ ? Les bus
seront-ils autorisés ?
La
course-anniversaire aura-t-elle bien lieu ou sera-t-elle réduite à sa
plus simple expression comme l’an passé ??
Certes, les
Suédois ont géré de façon bien plus paisible et permissive que nous
cette crise du Covid (ni confinement, ni pass, ni masques au quotidien) et j’imaginais bien que
le centenaire de la course historique, fondatrice de la nation suédoise,
trouverait les interstices lui permettant d’exister,
mais tout de même
beaucoup d’inquiétude toute cette année 21/22 !..Surtout pour
les bargeots comme moi (et quelques autres) qui ont refusé de se faire
vacciner !
Donc nous
sommes inscrits. J’ai opté, bien sûr, pour LA Vasaloppet, celle du
dimanche. Plus le 45 le mardi et, avec notamment Isabelle, le relais du
vendredi.
Petit à
petit nous nous découvrons une bonne vingtaine de copains copines
présents pour ce centenaire. Dont Jean-Philippe Beaucher qui tentera de
boucler sa 29ème participation !!
Et
surtout Jean-Pierre Henriet, qualifié pour la Jubilée : la
plus merveilleuse des idées pour fêter ces 100 ans de Vasa. La Jubilée,
c’est ni plus ni moins que la reconstitution de la première édition,
DANS LES MEMES CONDITIONS QU’EN 1922, c’est-à-dire des skis bâtons et
fixations de 1920, des chaussures et vêtements de 1920, le parcours de
1920 (avec une piste « damée » par des chevaux tirant je ne sais quoi),
les ravitos de 1920…
Cette
Jubilée se tenait le 12 février, réunissant le même nombre de
participants qu’en 1922 (139 pour être précis). Pour y prétendre il
fallait justifier de ses compétences sportives et surtout d’un
attachement profond avec la Vasa. Pas de soucis pour Jean-Pierre,
qualifié « d’historical jurassic skieur ».
Pour ma
part, je n’ai pas su cette sélection et ne le regrette pas : je n’aurai
pas été en capacité de trouver le matériel adéquat ni de réussir cette
Vasa historique.
Jean-Pierre
a déniché dans un musée suisse de fantastiques et magnifiques skis de
bouleau de 2,70 mètres de long. Puis, avec l’aide précieuse de Michel
Bouteraon, put leur insérer des fixations en cuir d’époque, commander
des chaussures à son cordonnier etc.
Et il était
au départ … et bien sûr à l’arrivée, de ce Jubileum. Il termine 57ème
(la place importe peu, au demeurant) en 12h18. Lui qui a fini une Vasa
en moins de 5 heures (en 1987). C’est dire la difficulté de cet
exercice. Et la perf de Ernst Alm qui gagne, en 1922, en 7h22 !
Pour cette
semaine Vasa 2022, nous choisissons un nouvel hébergement : à Orsa, une
bien sympathique auberge de jeunesse. Bon choix. Avec les Chambellan,
Gilles Perrin et Sébastien Pontonnier.
Pour les
Clerc et autres jurassiens (…dont Jean-Yves Comby et son neveu Frédéric)
c’est Söleron. La bande à Hiriart reste fidèle à l’AJ de Rättvick, comme
Beaucher et Turlan.
Cette année
reverra Philippe Convert au Mora Parken, Roland Matarese à Orsa, Hervé
Courtine …ailleurs.
Ils sont
tous là !! Sauf les amis Bouteraon et Bouvet incités à reporter leur
inscription sur l’année prochaine vue l’obligation et donc les coûts (à
l’époque) d’un test PCR pour rentrer en France.
J’arrive
avec une bonne préparation : environ 1000 km de ski… essentiellement en
double-poussée et une incroyable performance (pour moi) à la
Transjurassienne classique le 12 février : 3h24 pour 48 km dont la
Traversée du Risoux, chrono qui me vaudra une 4ème ligne à la
Vasa !
Sauf que la
semaine suivante je me traine une saleté de rhino qui me met à plat
(c’était un gros rhume que certains n’hésitèrent pas à qualifier de
covid !). Traité par trois prises quotidiennes d’aspirine 500.
Et surtout
je dors mal : souvent réveillé à 3 heures et parfois définitivement. Je
n’en mène pas large… S’il faut, je ferai l’impasse sur le 45…
La semaine
précédant notre séjour suédois, nous sommes à Chapelle de garde de nos
trois petites filles (Elena 9ans, Irina 6 ans et Olga 4 ans) qui
s’éclatent à ski. Un véritable régal pour les papy-mamys gâteux que nous
sommes. Retour sur Paris le samedi après-midi (juste le temps d’un test
antigénique, non qu’il soit nécessaire pour prendre l’avion et entrer en
Suède, mais pour rassurer mes coturnes à Orsa) et avion à Roissy le
dimanche à 8h45… Merci Nico qui à 6h00 nous amène sur Charles-de-Gaulle.
La météo
semble favorable : pas de précipitations, gel la nuit et températures
positives le jour. Belles traces en perspective.
Sauf
dimanche où une malencontreuse chute de neige est prévue au petit
matin ! On verra bien.
A Mora c’est
le centième anniversaire et pourtant la fête n’y est pas vraiment.
J’imagine que plusieurs mois plus tôt les organisateurs de la Vasa ont
dû négocier grave avec les pouvoirs publics la tenue de cette
manifestation. Remise des dossards dans un (beau) local en centre-ville
mais sans aucun autre stand. Peu d’ambiance. Chacun semble sur ses
réserves : j’imaginais plus de folie !
Très belle
sortie le lundi matin à Grönklit avec Isabelle et sous un soleil
magique…
Pour ma
part, comme promis, je guette Jean-Philippe et Patrice à Eldris le lundi
après-midi qui bouclent l’Öppet. Ils sont à l’heure au rdv et gentiment
à 5 mn l’un de l’autre. Je les accompagne sur quelques km.
Jean-Philippe termine sans soucis sa 29ème année de Vasa.
Plus qu’une pour qu’il rejoigne le Graal : second français Vétéran…
Remise des
dossards du 45. Amusant, le mien porte mon nom et a pour numéro celui de
mon classement vétéran : 999. J’aurai le même dossard dimanche.

Mardi nous
voici au départ du 45 km. Isa nous conduit à Oxberg bas. J’ai
farté en tube universel et constate dès le premier pas que c’est une
erreur : zéro retenue mais une glisse acceptable. Bon, je ferai avec…
Les traces
sont restées gelées (nous sommes de la première vague) et les bras plus
ma technique très personnelle de la double poussée me permettent de
finir en moins de 3 heures. Loin derrière Cédric Schram, Olivier Traullé
ou Pierre Provin mais devant Gilles Perrin (qui progresse en classic),
Jean-Luc Magdinier, Claire Moisy, Patrick Jamroz, Arnaud Chambellan et
Caroline Wattiaux.
C’est bon
signe pour dimanche.
Mercredi,
retour à Grönklit toujours aussi magnifique. La météo semble se
confirmer favorable : gel de nuit et pas de précipitations. Ouf…
Dîner à Orsa
avec Ingalill, sa fille Anna-Karina et son gendre : toujours aussi
émouvant.
Un jeudi
plus touristique entre Mora et Nusnas où sont réalisés et peints les
fameux petits chevaux de Dalarna. Visite du musée Zorn et récupération
des dossards pour dimanche.
Vendredi on part en
staffet :
en relai, quoi, avec finalement une équipe inédite : Sébastien
en ouvreur de Sälen à Mangsbodarna, Gilles de Mangsbodarna à Evertsberg,
Jean-Pierre jusqu’ Oxberg puis Isabelle pour Höckberg et moi en final.
La belle équipe : un réel bonheur de partager ces 90 km avec tous ses
amis… et avec mon Isabelle. Chacun donne de son mieux. Pour ma part, je
pars volontairement sans aucun fart … et ne le regrette pas tant les
côtes sont rares sur les 19 derniers kilomètres que je liquide en 1h08
(contre 1h14 lors de mon 45 le mardi). Au total les « Fondus de la
Vasa » (notre nom d’équipe) terminent en 6h28 à la 416ème
place (sur 1 700 partants). Pas mal… mais ridicule par rapport aux
« Compères » (Olivier Traullé, Jean-Luc Magdinier, Gérard Hiriart,
Caroline Wattiaux et Patrick Jamroz) qui passent la ligne d’arrivée en
5h56’ (211ème).

Ce même
vendredi soir, Claire Moisy s’élance en solitaire sur la Nattvasan (la
Vasa de nuit) qu’elle termine en 8h24, handicapée par un mauvais fartage
et une nuit bien fraiche. En duo, sur la même Nattvasan, Pierre Provin
et Jennifer Ouadaou mettent… 2 minutes de plus (8h26).
Samedi,
repos pour nous (et préparation des skis) : nous allons sur la piste à
quelques km de Mora admirer les skieurs qui font la course des 100
ans de la Vasa entre Eldris et Mora. Ils sont en tenues
« historiques », c’est-à-dire caractéristiques d’un époque ou d’une
autre entre 1920 et aujourd’hui.
Assurément
les plus beaux sont Dominique Thierry et Daniel Clerc qui gagneront haut
la main le classement de la plus belle tenue !

Sur ce même
parcours nous admirerons des gamins et des gamines hauts comme trois
pommes qui nous époustouflent par leur vitalité et leur style. Toujours
accompagnés du père ou de la mère : l’avenir de la Vasa est bien là…
Dimanche
6 mars : c’est LE grand jour !
… et le
terrible rituel : lever à 2h30 (pour ma part, réveillé dès minuit et
demi), petit dej à 3h00 (…préparé par nos aubergistes qui sont vraiment
à nos petits soins). Plat de pates pour Gilles et moi. Dans l’auto à
3h30, à la recherche -fructueuse- d’une place de parking à Mora vers
3h50, dans la queue des bus à 4h00… Tout se passe bien, sans accroc.
Ouf. J’arrive même à somnoler voire dormir une heure dans le bus.
6h30 nous
voici sur la ligne de départ. Dépôt des skis. Au fait nous avons farté
d’une base de klyster vert recouverte de 4 couches de poussette bleue
(-2/-8). Cela semble correct. Le thermomètre affiche -13 ° à Sälen mais
il devrait assez rapidement revenir à zéro en début de matinée. Attente
au chaud dans la tente de Stadium.
7h30 : dépôt
des sacs vestiaires dans les camions, 7h45 nous sommes prêts à partir
après l’échauffement rituel sur la ligne de départ sous la conduite de
deux minettes bien dynamiques.…
8h00 :
c’est parti !
Il y eut
15 000 inscrits pour cette Vasa et nous saurons le soir que 13 800 se
sont effectivement ébranlés à 8h00, tous ensemble ! Déjà des chutes dans
le petit plat du départ et que de bâtons cassés ! Et c’est le bouchon du
départ : même en quatrième ligne c’est le bazar. D’autant plus qu’un
grand nombre de concurrents ont fait le choix de skis non fartés : ils
sont en canard et nous empêchent de glisser en ligne. Pas grave. Il y a
même un handicapé en luge : quel courage. Juste le temps de prendre
quelques photos et le peloton, comme toujours, s’étire dès le 3ème
km. Je force, histoire de rester dans le bon groupe. La glisse est bonne
(neige presque poudreuse mais très fraiche, quasiment gelée) et la
retenue suffisante. Je n’ai pas déclenché le chrono (il n’aurait pas
tenu les 90 km) mais espère passer Smägan à 9h00.

Smägan
… à 8h58. Génial. Je sais que le parcours sur Mangsbodarna est rapide.
Tout en poussée simultanée. Je devrais y être en moins d’une heure.
Disons à 9h55 si tout va bien. Le paysage est fantastique et, à deux
reprises, je m’arrête quelques instants le temps d’immortaliser en photo
cette ambiance magique. C’est ça la Vasa.
Mangsbodarna…
à 9h50. Re-génial. Continue comme ça pépère et tu devrais faire dans les
7 heures. Inespéré. Je skie parmi des 4000 et des 5000. Normal. Pour
Risberg, 11 km seulement mais je sais les 3 longs km de côte avant d’y
arriver. Je rêve d’y être en 55 mn, à 10h45.
Risberg
… à 10h37. C’est tout bon. Mais je vois bien que je me fais doubler par
des skieurs partis sur des lignes moins favorables (des 6000 et même des
7000). En contrepartie je rattrape des 3000. Arrive l’étape la plus
longue : 13.5 km avec quelques côtes, notamment pour monter à
Evertsberg. 11h45, ce serait correct. Quelques passages à vide qui ne
m’inquiètent pas trop. Je vois toujours des dossards 4000 et 5000.

Evertsberg…
à 11h37. Je tiens le rythme. La moitié est largement passée (moins de
km, moins de côtes, pas de bouchon) : si je n’explose pas je dois
pouvoir atteindre mon objectif de 7h00. De toutes les façons, je sais
que c’est gagné quand on a passé Evertsberg.
Comme à
chaque ravito, je prends un verre de boisson énergétique, un verre de
bouillon et un petit pain. Systématiquement les speakers notent mon
passage (Boris Petroff, veteran… Frankrike…) : je ne suis pas
vétéran pour rien ! Après Evertsberg la descente. Cela devrait passer
sans soucis tant les traces sont restées bonnes. Juste éviter les
mauvais descendeurs qui arrivent à chuter malgré tout. L’étape la plus
longue mais pas la plus difficile. Juste un faux plat après la descente
et une côte en deux temps pour Oxberg. A 14 ou 15 de moyenne j’y serai
pour 12h40.
Oxberg
… à 12h36. Tu tiens le bon bout pépère. Profite de tes bras et de ton
habitude de la poussée simultanée. Tu peux tenir le 13 ou 14 km/h de
moyenne sans te surpasser. Les 9 km pour Höckberg sont toujours les plus
lents : ce n’est jamais plat. On verra bien quand j’y arriverai.
Höckberg
vers 13h20. Si je tiens le chrono de la 45 je serai à Mora vers 14h45 !
Moins de 7 heures. C’est top toptop.
Eldris
à 15h00 : sûr de passer sous les 7 heures. Je ne mettrai pas une heure
pour les 9 derniers kil ! Quel bonheur. La glisse reste bonne et je me
moque absolument de l’absence de retenue. Je ne refarte surtout pas.
Pourquoi faire ?
L’église de
Mora en vue (bon les traces sont bien incertaines depuis Höckberg,
surtout dans les plats et les côtes, mais en poussée cela passe), les
deux côtelettes avant Zorn, le gauche et c’est l’arrivée toute proche.
« Vas-y
Boris, super ! » c’est Isabelle qui me guette et me félicite.
Et c’est la
ligne d’arrivée. Je peux me relever et souffler. Il est 14h35’.
6H35 :
incroyable. L’un de mes meilleurs chronos (2021 mise à part). A 73 ans…
Je pleure : fatigue, émotion, bonheur ? Tout à la fois et me jette dans
les bras de mon Isabelle. Et dire que j’hésitais à repartir une 34ème
année sur cette folie nordique !

Un peu plus
tard je regarderai les résultats de mes amis français sur cette Vasa du
centenaire :
Christophe
Cordier (un gamin de Chapelle) 5h02, Cédric Schram (un alsacien ou
vosgien) 5h03, Olivier Traullé 5h19, Jean-Pierre Henriet (que son
brillant passage à la Jubilée permit un départ en troisième ligne) 6h12,
Frédéric Barenski (un neveu de Jean-Yves Comby) 6h32 : on s’est vu à
deux reprises pendant le parcours, Daniel Clerc 6h53, Jean-Yves Comby 7h
43, Gilles Perrin 7h50, Jean-Luc Magdinier 9h02, Sébastien Pontonnier
9h08, Arnaud Chambellan (avec ses skis, fixations chaussures tout neufs)
9h27, Patrick Jamroz 10h43…

Il ne nous
reste plus qu’à regagner notre auberge d’Orsa ou Anna, Alicia et Arnaud
Chambellan nous offrent le champagne. Bien mérité. Mais adorable.
Au demeurant
les quelques jours passés en compagnie des Chambellan et de Sébastien
Pontonnier que nous ne connaissions guère fut un vrai bonheur. N’est-ce
pas Gilles ! Sûr que je les retrouverai, à Lille ou dans le Morbihan, à
Skiroues ou en livreur de champagne avec la plus grande joie.
Bon,
j’espère bien que je serai encore là en 2023 : pour fêter le passage de
Jean-Philippe dans le monde des vétérans… et, pour ma part, signer ma 35ème
année de Vasaloppet : on s’habitue, quoi….
Avant de
refermer cette page du 100ème anniversaire, je veux recopier
le magnifique texte écrit à l’automne 2021 par les organisateurs de la
Vasa sur leur site :
« On dit que l'histoire est écrite par
les gagnants.
Dans le cas de la Vasaloppet, il serait
plus exact de dire qu'elle a été écrite par ceux qui l’ont faite.
Elle a été écrite par les 1 700 000
participants qui, en sueur et épuisés, ont parcouru différentes
distances entre Sälen et Mora, et ont inspiré des millions de
téléspectateurs pour qu’ils fassent eux-mêmes des exercices occasionnels
et sortent sur la piste la plus proche dans l'espoir de skier, de faire
du vélo ou de courir un jour « sur les traces des ancêtres pour assurer
un avenir heureux ».
En 2022, le mouvement Vasaloppet fête
ses cent ans.
« Pourquoi ne pas faire du parcours de
Mora à Sälen celui d’une course de ski nationale, précisément maintenant
où nous sommes sur le point de célébrer le 400e anniversaire de la
libération de la Suède par Gustaf Eriksson ? »
C'est le rédacteur en chef Anders Pers
qui en parle dans le journal Vestmanlands Läns Tidning du 10 février
1922.
L'invitation est envoyée le 7 mars, le
premier skieur est inscrit le 10 mars et la première Vasaloppet a lieu
le 19 mars (1922).
Anders Pers a ensuite prononcé un
discours devant les participants et spectateurs rassemblés près de la
statue de Gustav Vasa à Mora le soir après la course :
« Les gens se rassemblent dans des
communautés et vivent dans un confort accru, ce qui met en danger la
résilience et la force même de la communauté… Ce danger pourrait
entraîner un affaiblissement et une dégénérescence irrémédiables : d’où
cet appel pour que le sport agisse comme un effort conscient pour
maintenir et augmenter la force de la communauté et sa résilience ».
L’esprit de cette épreuve est ainsi bien
fixé : la Vasaloppet est une course pour garantir une Suède
plus saine.
Au cours des cent années qui suivent,
la Vasaloppet évolue : d'une simple course de compétition le premier
dimanche de mars, elle devient un moteur permanent d'activités publique
et sportives. Pour une meilleure santé de tous.
C’est un mouvement vivant, et cette
année avec quelque chose de plus à célébrer !
Nous avons commencé cette célébration
par une tournée pour mettre en mouvement la Suède à l'automne 2021, la
poursuivrons en recréant les conditions de la première Vasaloppet
historique avec la Vasa-du-Jubilé le 12 février, et entrons directement
dans une fête de dix jours durant la semaine d'hiver 2022 de la
Vasaloppet.
Après cela, …nous visons au cours des
100 prochaines années… de rester « sur les traces des anciens pour les
victoires futures ».
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