récit de l'épreuve du 30 avril 2016 par
Gilles PERRIN
Voici une course qui se mérite car il
faut prolonger sa saison jusqu'à fin
avril et il faut se déplacer juste à
coté du Groenland
Mais le
voyage en vaut la peine car on arrive
sur une terre envoutante et où la nature
a gardé tous ses droits
cependant attention aux conditions météo
qui peuvent être très difficiles et qui
changent très (très) rapidement ...il
faut vite profiter des périodes de
soleil et de ciel bleu!
en 2016 la cours fut épique et le
fartage quasi impossible
car les conditions anticycloniques de la
semaine d'avant la course ont subitement
changé avec pluie et neige et une
température aux environ de zéro =
fartage quasi impossible, car ce qui
marchait en bas....bottait en haut. Ceux
qui étaient forts en double poussée ont
donc privilégié la poussée surtout avec
le longs bouts droit en haut du
plateau... les autres ont souvent raclé
leurs skis ! (d'ailleurs cela faisait
longtemps que je n'avais pas vu autant
de skieurs le faire )
voici l'état
de la route pour monter au départ la
veille
le jour de
la course ce fut un peu mieux, le temps
se dégageait par moment mais la tendance
trop nuageuse obligea les organisateurs
à proposer 2 boucles de 25 km au lieu
d'une seule de 50km, ce fut sage car au
2ème tour les traces avaient disparues
avec le vent qui déplaçait la neige
fraiche !
le départ
La visibilité fût souvent médiocre, mais
quand ça se dégageait on prenait alors
pleinement conscience de la beauté du
lieu...
mais c'était aussi un peu décourageant
de voir des hordes de skieurs s'attaquer
à des montées qui paraissaient de loin
être si longues....
on entendait les motos-neige de sécurité
qui nous encadraient mais souvent sans
les voir, ya pas à dire c'était bien
organisé, et malgré les conditions
difficiles, on se sentait en sécurité.
la
conséquences des 2 boucles fut qu'il
fallut gravir 2 fois la côte finale....
qui est la plus raide ! Quoique ceux
qui bottaient ne se plaignaient pas
trop...ils avaient juste à racler leurs
skis au sommet et montaient bien droit
dans la pente!.... pour se lancer ensuite
dans la longue descente d'arrivée qui
ainsi était beaucoup plus facile que
pour le 25 km deux jours plus, tôt où Hannes Larsson (le recordman de passeports
Worldloppet) y laissa quelques cellules
de son épithélium facial sur la piste
(ce qui provoqua son désistement, pour
le 50 km du samedi)
L'arrivée
salvatrice.... la jolie médaille est au
bout de la ligne droite !
pour le fun,
voici 2 finisseuses dont la tenue
laminée or a beaucoup intéressé
les photographes !
on va dire que c'était "juste" la
tenue... mais bon celle là je ne l'ai pas
trouvée chez Odlo ou chez Swix ...qui a
la marque ?
après la course il ne faut pas rater 2
festivités :
1/ la
"cake party" qui se déroule de 15h à
17h30 au Torfnes
SportsHall (là ou on prend les
dossards) dans une salle bien
dimensionnée et ou tout se passe
bien, là encore tout est
parfaitement organisé avec un
assortiment de gâteaux
impressionnant...et délicieux
2/ la
Sea Food party ou tout le monde
refait sa course et le bilan de sa
saison qui se termine donc (on était
le 30 avril )
****
Ou
manger en dehors des repas "officiels"
En plus du
buffet de l'Hotel Isafjordur (voir plus
loin) , on s'est fait une succulente
soupe de poissons à la crème
au HUSID Restaurant (Hrannargata
2, Isafjordur)
Il se situe
quasi en face rond-pont d'entrée dans le
centre-ville d'Isafjordur (voir rond
rouge sur plan plus bas),
le bâtiment est très reconnaissable par
sa couleur grise et offre un point de
vue très appréciable sur la baie.
Ambiance
très cosi et plats bien copieux
ça fait
vraiment dépaysant de manger du poisson
(hyper) frais lors d'une course de la
Worldloppet!
Le départ des
pistes est à 290 m d'altitude et
accessible
par un chemin
de terre
Il est bien visible d'Isafjordur d'où la
photo ci-dessous a été prise. A noter
que le matin de la course tout le monde
doit monter en bus (inclus dans
l'inscription) car pas de "vrai" parking
sur place. Il y a des navettes toutes 20
minutes environ à partir de 7h30 et
inutile de partir trop tôt car en fait
le trajet dure à peine 10 minutes
les autres
jours on peut venir en voiture
individuelle ou en bus (prix minime)
voici le
parcours 2016 (sur 2 boucles de 25 km
au lieu de 1 de 50km )
Le parcours
en boucle est relativement montant avec
980 m de dénivelé.
Les montées sont longues et progressive
sauf une montée plus raide à 6 km de
l’arrivée sur 400 mètres
pour
mémoire, ci-dessous le parcours "normal
de 50 km" qui domine le fjord...et doit
être magnifique par grand ciel bleu !
Les dossards
on les
retire au Torfnes Sports Hall (flèche
bleue), tout est bien organisé et dans
le calme
le retrait
des dossards
et les sacs vestiaires
****
Comment venir à
Isafjordur pour la Fossavatn?
Les réservations:
Il faut réserver TRES TOT !
car
1/ les
hébergements sont très limités
(avec
l'incorporation de la Fossavatn dans
le circuit Worldloppet les skieurs
affluent du monde entier)
2/ en 2016
les inscriptions ont été closes en
janvier (pour avril !)
puisque
l'organisateur voulait limiter à 500
skieurs
Pour l'hébergement
Le
choix le plus simple est l'hôtel Isajfordur
qui est situé juste en face
du départ des navettes et propose un
buffet de bonne qualité (on y a
gouté et on peut témoigner)
... mais cet
hôtel a vraiment trop peu de chambres et
la semaine d'après la course 2016 il
était déjà plein pour les dates de la
course 2017 !
il
y a aussi l'Hôtel Horn qui est situé au
dessus du seul magasin de sport de la
ville
(Craft sports) mais à la date de
rédaction de cet article il était déjà
complet pour 2017 (rôle des
tours-opérateurs ?)
le plus
simple est donc probablement de se
rabattre sur les nombreux appartements
en location sur internet. En partant à
plusieurs c'est fort rentable,
voici par ex un lien qui devrait
suffire à votre bonheur
Mais encore
une fois réserver tôt et pas sans
avoir fait l'inscription à la course
qui est vite bloquée
L'avion
La compagnie
Icelander a presque le monopole pour
cette destination et donc le prix est
conséquent (on traverse quasi la moitié
de l'Océan Atlantique tout de même !) et
elle fait payer les skis en plus (37€
par voyage entre l'Europe et Reykjavik
en 2016)
Aucun snack a bord...tout est payant :((
Dans ces
conditions, il peut être intéressant
d'utiliser une compagnie low-cost nommée
WOW air (http://wowair.fr/)
pour quasi la moitié du prix (bien sûr à
ce tarif là on paie aussi la moindre
valise et les skis en plus - 35.99€ en
2016 pour les skis - mais on en sort
quand même largement gagnant) ....mais
ça fait un peu drôle ces avions tout
roses !
par contre les départs de Lyon ne
commencent qu'en mai à priori, donc il
faut prendre le TGV avant pour Paris
pour ceux qui résident en rhone-alpes,
dommage
et attention
aux horaires de retour qui partent
souvent très tôt le matin !
Là c'est
pour la 1ere partie du voyage qui vous
qui vous fait arriver à l'aéroport de
Keflavik à près de 50 minutes de
Reykjavik (navette toutes les heures
environ)
ensuite
s'offrent à vous 2 options:
-
Soit
vous louez une voiture et vous êtes
autonome: visite de Reykjavik +
trajet de 5 à 6 heures le lendemain
pour aller à Isafjordur
-
Soit
vous prenez un vol intérieur (Icelandair
exclusivement) d'environ 50
minutes pour relier l'aéroport de
Isafjordur. C'est ce que nous avons
fait cette année après avoir couché
à Reykjavik et le lendemain départ à
pied pour l'aéroport des vols
domestiques qui se situe... à moins
de 2 km du centre-ville (oui
Reykjavik c'est tout petit !) .
Et là pas de besoin d'arriver
longtemps à l'avance : 30 minutes en
avant le vol est presque trop!...
car pas d'attente, les bagages ne
sont pas pesés ....ni même étiquetés
! et cerise sur le gâteau, le
transport des skis est ...gratuit!
l'avion est à 10 mètres de l'entrée,
bref on prend l'avion presque comme
on prend un TER... ça fait vraiment
drôle quand on a transité par Roissy
avant !
L'atterrissage dans le fjord d'Isafjordur
est à ne pas manquer car on longe la
paroi de près, la vue est hyper jolie,
et avec le bruits des hélices c'est pas
pareil qu'un gros 747 !
Là c'est sûr
à Isafjordur le bâtiment de l'aérodrome
est "minimaliste"
et pareil
pour la "cabine" du loueur de voiture
local !!!
A l'arrivée
des taxis nous conduisent aux hôtels
distant de 5 km (en groupant les
passagers donc pas trop cher)
Cette année
nous avions pris l'option vol intérieur,
mais la prochaine fois que j'y retourne,
je choisirai la location de voiture pour
apprécier la route et aussi pour être
plus autonome à Isafjordur (quoique avec
les navettes ça allait bien)
l'avantage
de l'avion , c'est tout de même les
jolies hôtesses islandaises, non ?
;-)
******************
Voici
quelques photos de Isafjordur,
bon OK le beau temps ne fut pas toujours
de la partie
une
ravissante petite islandaise....avec des
bottes en caoutchouc: c'est plus
pratique pour garder les pieds au sec
là bas
quelques
photos du centre ville d'Isafjordur,
finalement assez vite parcouru
la cabane de
fartage près de l'hotel "Isafjordur"....
pas trop de ventilation...
elle est située juste devant l'hôtel
Isafjordur et devant l'arrêt des
navettes = très pratique
et pour
faire rêver, quelques images glanées sur
le web
On voit bien Isafjordur nichée dans la
presque-Ile... et la piste
d'atterrissage le long de la paroi
*************************
Que
voir à Reykjavik ? (à l'aller et/ou
retour)
1/ NE PAS LOUPER L'OPERA
dont l'architecture "hyper fenêtrée" est majestueuse aussi bien à
l'extérieur
qu'à
l'intérieur
2/ BALADE
DANS LE CENTRE : LE COLOR POWER A
L’ISLANDAISE
Des façades
colorées, des fresques, des graffitis
à tous les coins de rues. Il se dégage
du cœur de la ville une ambiance légère,
créatrice, jeune et dynamique. Les
boutiques design, les pulls en jacquard,
les attrapes-touristes et les cafés se
mélangent dans un attrayant pèle mêle
Boris et sa
chapka donnée à la Demino 2016......
et la fameuse bière Viking
3/ Ne pas rater la
cathédrale:
c'est sûr
les architectes ont voulu marquer les
esprits et ils ont réussi !
....on est impressionné +++...ça doit
être encore mieux lorsque le lever de
soleil embrase l'édifice, si un futur
voyageur peut m'en fournir une je suis
preneur !
Son
architecture rappelle les orgues
basaltiques, présents en grand nombre en
Islande, et la flèche culmine à 75 m
4/ et lorsque vous
êtes fatigués , s'arrêter au "salon"
Stofan
Stofan Aðalstræti 7
Ce café
porte bien son nom, qui signifie
littéralement « salon ». Ambiance
tamisée, parquet vieilli et une
multitude de canapés, fauteuils et poufs
confortables mais souvent dépareillés
avec un léger fond de musique. Stofan
est un refuge apaisant pour quiconque
cherche calme, confort et chaleur. Il ya
un accès wifi gratuit, de nombreux
étudiants viennent y travailler
Je vous recommande particulièrement leur
chocolat chaud....une vraie merveille
(
voir les avis sur Trip Advisor )
5/ et pour
finir... un moment de détente dans
"Blue Lagoon"
j'avoue avoir un peu regretté de ne pas
avoir gouté à ce magnifique site
artificiel d’eau chaude turquoise (entre
37 et 40°C) : ... mais promis la
prochaine fois j'y vais !
attention
réservation préalable obligatoire sur le
site
http://www.bluelagoon.com/ ! |