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Pour ses 40 ans, la Marcialonga s’offre soleil et neige de rêve !

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Article écrit par Boris Petroff  le 1er février 2013

marcia33440 ans : l’âge de raison ?  Lorsqu’en 1982, il y a 31 ans, je participais à ma première Marcialonga, il y avait 3 ou 4 000 participants, essentiellement italiens et une très grosse colonie de français : plusieurs centaines ! Je ne me souviens pas avoir croisé des scandinaves.

La course partait de Moena, montait à Canazei, redescendait sur Moena et finissait dans les rues de Cavalese : comme maintenant !

marcia01On skiait en style classique, parce qu’il n’y en avait pas d’autres de connus, et les villages nous faisaient une fête fantastique. Quand il  n’y avait pas de neige, les militaires se débrouillaient pour en apporter juste ce qu’il faut sous les skis. Comme maintenant, sauf que les militaires ont été remplacés par des canons… à neige !

Et pourtant que de changements…

Deux fois plus de concurrents, une forte majorité de norvégiens et suédois, à peine 32 français, des hôtels de plus en plus difficiles à réserver et des dossards encore plus difficiles à trouver lorsque l’on voyage par ses propres moyens et qu’on est ni italien, ni scandinave.

En 2013, pour ses 40 ans, la Marcialonga avait passé un pacte avec dame météo : une neige fraiche et assez rapide, un temps ensoleillé et pas trop froid, des traces superbes tout le long du parcours.

On est parti à l’heure !

(En 1982, le départ fut lâché avec 11 minutes … d’avance !).

Les meilleurs ont gagné : les frères Aukland, Rezac, Ahrlin et Dammen en moins de 3 heures pour 70 km (71.6 en réalité…) chez les hommes et Serena Bonner, Laila Kveli, Tatiana Jambaeva, Jenny Hansson et Susanne Nystroem chez les femmes en 3h30 environ.

Notez bien que les hommes auraient pu se contenter des 2 derniers km de montée sur Cavalese : l’ordre eut été exactement le même.

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Cette Marcialonga, avait un petit air de championnats de Norvège/Suède : ces deux pays trustent à eux seuls 30 des 50 premières places…

Heureusement qu’il y eut Rézac, ce tchèque fantastique … qui a rejoint le club des frères Aukland…

« J’ai gagné parce que je suis le meilleur du monde en double poussée » expliquait Jorgen Aukland à l’arrivée. Et c’est bien vrai.

 

« Pour avoir une chance de finir dans les 100 premiers, m’expliquait la veille de la course Daniel Sandoz (67ème en 3h24 et bien sur premier vétéran des plus de 50 ans) il ne faudra pas farter. Tout en glisse. Les fabricants de skis sortent d’ailleurs maintenant des skis spéciaux structurés pour la double poussée. C’est sans doute dommage pour la beauté du geste mais c’est ainsi… ».

 

marcia8C’est dommage en effet, parce que ce dimanche 27 janvier, les conditions étaient idéales pour bien farter. Et nous fûmes plus de 6000 à farter.

Derrière.

 

 

Toujours autant perdus parmi des skieurs  norvégiens ou suédois….

Cette quarantième édition de la Marcialonga fut grandiose avec la vue imprenable sur les Dolomites enneigées en approchant de Canazei, sa visite intégrale de Predazzo, son petit tour sur le stade des proches championnats du monde à Lago di Tesero et sa remontée infernale sur Cavalese.

Jusqu’au dernier, un italien, professeur de faculté, inscrit presqu’à l’insu de son plein gré, et qui termine avec tous les honneurs  et la couronne de laurier après plus de 10 h20 d’efforts !

Encore une douzaine de Senatori, qui ont inscrit toutes les Marcialonga à leur actif.

 

Très peu d’embouteillages, malgré une piste souvent étroite, grâce à ce que notre expert Hannes Larsson (82 ans et toujours présent sur toutes les courses de la Worldloppet : 7h03 pour cette Marcialonga) nomme « le départ idéal » : par vagues de 500 skieurs toutes les 10 minutes, qui partent skis à la main, chaussent tranquillement et savent que le chrono ne sera déclenché qu’une centaine de mètres plus tard.

A l’arrivée, une organisation très bien rodée, des pasta chaudes et « al dente » (… pour 6000 !) des douches, des sacs vestiaires parfaitement classés.

Bref une magnifique Marcialonga.

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… Pour celles et ceux qui ont pu s’inscrire ! Car c’est là que le bât blesse : les tours opérateurs scandinaves bloquent près de 4000 dossards, les italiens un peu plus de 2500… Restent moins de 500 pour tout le reste du monde.

Cette année, les inscriptions ont été closes avant que d’être ouvertes et sans combine ou insistance vous ne pouviez pas participer à la Marcialonga. Un scandale décrié à juste titre par beaucoup de skieurs de tous les pays du monde.

Les organisateurs de la Marcia ont promis des évolutions pour l’an prochain : espérons qu’elles suffiront pour solutionner ce problème.

Pour mémoire, les 5 premiers français de la Marcia 2013 ont pour nom : Baptiste Noël (3h28), Laurent Journet (3h37), Guillaume de Nardin (3h43), Loïs Lagniet (3h45) et Paul Laures (3h50).

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En féminine c’est Marie Payot (5h28), Sophie Courtine (5h54) et Annette Lamy-Chappuis (6h22) qui constituent le podium national.

Quant à moi, je me contente avec mes 5h19 … d’avoir mis cette année 39’45’’ de moins qu’en 1982 !

Boris Petroff

   
 

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